Chères muses,
La première fois où je vous ai vues, j’ai compris.
C’est une beauté qui ne peut être expliquée, un ressenti.
J’ai vu instinctivement en vous quelque chose dont vous n’aviez conscience. Ce que vous considériez comme complexes, nourrissait en moi une fascination pour vous.
Ne pas farder pour vous effacer. Je voulais que vous sortiez de votre lit, comme on entre dans l’histoire.
Grâce à vous, la Beauté me paraît infinie, elle évolue, se renouvelle.
Elle devient plus vaste et reflète ce qui vous entoure avec les miroirs qui font toutes choses plus belles, vos yeux.
Elle n’est pas seulement visuelle, mais étourdissante.
La lumière naturelle qui s’écarquille devant vous est celle que j’ai vue à notre première rencontre.
Cassandre.
